Réduit à devoir servir des monstres... Natsume n'aurait jamais cru que cela lui arriverait, elle avait toujours détesté les vampires plus que tout au monde et maintenant. Elle devait se plier au moindre désir d'une salle petite peste sanguinaire et ce, sans avoir la possibilité de s'enfuire... elle n'avait pas la force de le faire et ça la faisait souvent rager.
Le pire de tout était qu'à cause de son passé de rebelle, on ne la laissait casiment jamais sortir du pentionat de peur de la voir s'enfuir, le seul moment où elle pouvait sortir sans être accompagné était lorsqu'on savait qu'elle n'était pas en forme... et c'était justement le cas aujourd'hui... d'accord, c'était injuste car elle ne pouvait effectivement pas s'enfuir, mais d'un autre côté, elle avait tout de même la possibilité de quiter temporairement cette horrible prison...
L'ex rebelle, habillée d'une belle robe à dentelle blache -que sa maitresse lui avait enfilé de force- franchit d'un pas lent le portail du pentionnat. Les vêtements lui semblaient bien lourd surement à cause des tonnes de crynolines qu'elle portait sous sa robe... Elle déstestait sincèrement avoir l'air d'une poupée de porcelaine... et apparament cela faisait bien plaisir à sa mairesse...
Elle ne fit que regarder froidement le garde qui la laissa passer sans qu'il n'y ait eu un seul échange: après tout, les gardes la connaissaient, ils savaient que sa maitresse ne l'aurait pas laissé aussi facilement sortir si il y aurait eu des risques qu'elle s'enfuit...
Elle sorti donc de "l'enclo" en poussant un long soupir de soulagement, en sortant de la propriété des vampires, une grande pression s'emblait s'évaporer comme si soudainement elle était libérée de l'absurde esclavage qui était exercé sur les humains... enfin bref, elle ne voulait plus y penser préférant profiter du peu de temps qu'elle avait pour se vider de sa frustration.
D'une démarche bien lente pour ne pas trop s'épuiser, Natsume se dirigea vers la forêt. On la disait peut-être sombre, mais à ses yeux, à côté du pentionat, la forêt semblait être le paradis. La respiration courte, elle s'approcha d'un grand chaine à la lisière de la forêt lors qu'elle se prit le pied dans une racine qu'elle n'avait pas remarqué. Un grand crie aïgue s'échappa de ses lèvres alors qu'elle tomba lourdement sur le sol et se cogna la tête sur une autre racine... Décidément, la forêt n'était peut-être pas le pardis...